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Concours d'écriture - La vie en musique

La vie en musique



Ce que j’aime le plus de la musique est sa capacité de transporter quelqu’un à travers le temps et l’espace. Les souvenirs de mon enfance sont saturés de musique. J’ai rejoint ma première chorale à l'âge de 4 ans. J’ai joué dans plusieurs orchestres. Mes années d’enfance consistaient largement à être conduit à des répétitions, des concours et des performances par mes parents, qui ont dû supporter beaucoup d'années de ma (franchement désagréable) pratique du violon.


Mes vacances d’enfance se composaient de deux semaines dans la vallée de la Loire chaque été. Pendant les voyages sans fin, mes sœurs et moi écoutions des mixtapes très éclectiques; de Shania Twain et Abba à John Denver. Aujourd’hui, quand j'écoute les paroles <Country roads, take me home> je suis immédiatement transportée vers les champs de tournesols et les vignobles qui passaient par les fenêtres de notre voiture bondée.


Avance rapide de quelques années et j’ai décidé de voyager en Amérique de Sud; spécifiquement au Costa Rica, en Colombie, au Pérou et en Argentine. Pendant mon voyage à travers ce continent magique, c'était impossible d'éviter la musique. Vallenato, Salsa, Cumbia, Tango...les rythmes et les paroles englobent la vie. Quand je suis restée sur la côte nord de la Colombie pendant le Carnaval, la voix de Joe Arroyo chantant <En Barranquilla me quedo> imprégnait l’air tandis que les gens se jetaient de la farine (une tradition du Carnaval). A Buenos Aires, je suis allée à un spectacle de Tango et j’ai essayé de danser cette danse emblématique argentine. Après qu'un argentin m’a dit que j'avais raison quand je lui ai dit que je ne savais pas comment le danser, je pense que je vais me tenir à la salsa. Cependant, malgré cette blessure à mon ego, le tango a encore une place dans mon cœur. Quand mon temps là-bas me manque, je peux accéder à ma playlist sur Spotify et essayer de faire comme si j'étais toujours là (évidemment ce n’est pas la même chose qu’être là, mais c’est beaucoup moins cher qu’un vol.)


La musique est aussi une bonne façon de se connecter non seulement avec les lieux et les souvenirs mais aussi avec les gens. Il y a deux ans j’ai marché sur le chemin français du Camino de Santiago, 800 kilomètres de Saint-Jean-Pied-du-Port en France à Santiago de Compostelle en Espagne. Ce pèlerinage est traditionnellement catholique, et les Italiens, environ 80% d’entre eux étant catholiques, sont très représentés parmi les pèlerins. Malheureusement, je ne parle pas italien...mais je connais quelques chansons de Gigi D’Agostino, un DJ italien célèbre des années 80. Avec cette connaissance apparemment insignifiante, j’ai pu partager un peu de la culture et créer un lien avec mes nouveaux amis en chantant <L’amour Toujours> pendant les journées longues et fatigantes. Une chanson italienne, un titre français et les paroles en anglais, c'était une vraie fusion!


L'époque la plus récente de ma vie a vu un changement d'instrument et d’environnement; maintenant je joue de la guitare et je chante dans les bars et lors de mariages. Je continue avec mon amour de la musique, et la musique continue à conter l’histoire de ma vie.



Text by Philippa Thompson (Edinburgh Napier University)


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