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Concours d'écriture - Je n’aime pas les lundis

Je n’aime pas les lundis

Inspired by the song "I Don't Like Mondays" by the Boomtown Rats



Une petite adolescent roux se tanait au milieu d'un salon sombre et étouffant. Elle a regardé le matelas, où son père Wallace dormait encore, puis elle a regardé le tas de bouteilles d'alcool et les meubles cassés. Elle s'est approchée de l'ancienne armoire à chaussures et l'a ouverte. Au fond de l'armoire se trouvait un cadeau de Noël que son père lui avait offert. C'était une matinée le 29 janvier 1979. Le lundi.


La journaliste Julie Sachs elle attendait avec impatience le déjeuner.


« Dernier appel. » Elle a poussé un soupir de soulagement.


- Bonjour, je suis une journaliste du Sun Diego Union Tribune. Nous avons choisi votre numéro de téléphone, et je vous appelle pour vous demander comment s'est passée votre journée.


Il y a un silence au téléphone.


- Allô ? T'es toujours là ?


- Je m'appelle Brenda Spencer et j'ai 16 ans. J'ai tiré sur des étudiants et des adultes. J'ai tué deux personnes.


- Pardon ? Pouvez-vous répéter ?


- Je n'aime pas les lundis. Cela a rendu la journée meilleure.


Bob Geldof, chanteur des Boomtown Rats, était en train de faire une interview radio à Atlanta quand il a appris qu'une terrible fusillade avait eu lieu à l'école primaire Grover Cleveland. Il a été particulièrement frappé par l'affirmation de Spencer selon laquelle elle l'a fait parce qu'elle n'aimait pas les lundis, et il a commencé à écrire une chanson à ce sujet, intitulée « I Don't Like Mondays ». Il est sorti en juillet 1979 et a été la chanson numéro un au Royaume-Uni pendant quatre semaines. Geldof a mentionné plus tard que « Spencer m'a écrit pour me dire qu'elle était heureuse que je l'aie fait, parce que je l'ai rendue célèbre. »


Pour Noël 1978, un père a offert à Brenda Spencer un Ruger 10/22. La fille a déclaré plus tard : « J'ai demandé une radio, et il m'a acheté un pistolet. » Lorsqu'on lui a demandé pourquoi il l'avait fait, elle a répondu « J'ai senti qu'il voulait que je me tue. »



Text by Marta Banaszek (Edinburgh Napier University)




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