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Carnations and vengeance under the southern sun

C’est l’histoire du petit village de La Bastide, perdu dans les collines du sud de la France. C’est l’histoire d’un crime et de la vengeance qui en découle. Autour de ça, des fleurs, du pastis, et un chantant accent du sud. It’s the story of the small village of La Bastide, lost in the hills of southern France. It’s the story of a crime, and of the vengeance that follows. Around that, flowers, pastis and a lovely southern accent. The Water of the Hills (L’eau des Collines) is the name for two novels by Marcel Pagnol, Jean de Florette and Manon des Sources, both originally published in 1963 and first published in English in 1966. Claude Berri will direct the adaptation of these two movies released in 1986. Acting in these adaptations are, among others, Gérard Depardieu, Emmanuelle Béart, Daniel Auteuil and Yves Montand. L’eau des Collines est le nom de deux romans écrits par Marcel Pagnol, Jean de Florette et Manon des Sources, publiés en 1963. Claude Berri réalisera l’adaptation de ces deux livres en 1986. Les acteurs choisis sont, entre autre, Gérard Depardieu, Emmanuelle Béart, Daniel Auteuil et Yves Montand.

© Gérard Depardieu is/est Jean de Florette. Marcel Pagnol was born in Aubagne, near Marseille, not far from where he sets most of his novels. A sheer product of the south, Pagnol integrates many southern expressions and words in his novels, including some provençal dialect from time to time. The two main protagonist of The Water of the Hills are called César and Ugolin Soubeyran, and as a Soubeyran myself, with a grand-father born in Générac, near Nîmes, I have always been using Pagnol’s words, learning only later while using them in other parts of France, that they were special. Marcel Pagnol est né à Aubagne, près de Marseille, non loin des lieux où se déroulent la plupart de ses romans. Un pur produit du sud, Pagnol intègre un nombre important d’expressions et mots du sud à ses écrits, en incluant parfois du provençal. Les deux personnages principaux de L’eau des Collines sont César et Ugolin Soubeyran. Etant moi-même une Soubeyran, avec un grand-père né à Générac, près de Nîmes, j’ai été élevée en utilisant ces mots et expressions et n’ai appris que bien plus tard en me mêlant au reste de la France, qu’ils n’étaient pas d’usage commun. With The Water of the Hills, you will learn that “couillon” and “fada” are affectionate insults, that “peuchère” is just a comma, and you will understand the meaning of parpeléger. You will also want to drink pastis every day and for everything to smell like lavender. Avec L’eau des Collines, vous comprenez que “couillon” et “fada” sont des mots affectueux, que “peuchère” n’est qu’une virgule, et vous saurez ce que parpeléger veut dire. Vous aurez aussi envie de boire du pastis chaque après-midi, et de donner à toute chose l’odeur de la lavande.

©Emmanuelle Béart plays Manon, Jean de Florette’s daughter / Emmanuelle Béart interprète Manon, la fille de Jean de Florette. When they discover they can gain a lot of money from it, César Soubeyran, patriarch (papet/papi) of the village, and his nephew, the “couillon” (“stupid” affectionate) Ugolin wish to cultivate carnations despite the drying southern sun. To do so, they need a land with a source, as carnations need a lot of water, and the newly free estate of the “Romarin” (Rosemary) appears as the perfect location. When they discover that the heir of its previous owner decides to cultivate the land instead of selling it, they seal the source. Is a land worth a crime? This is the question that is asked in Jean de Florette. In Manon of the Springs, drama intensifies, vengeance is on the menu and until the very last minute you will be kept on tenterhooks.


Quand ils découvrent que les œillets, ca rapporte, César Soubeyran, le papet du village, et son “couillon” de neveu Ugolin veulent en commencer la culture malgré le soleil cuisant du sud. Pour cela, ils ont besoin d’une source sur leur terrain, car les œillets consomment beaucoup d’eau. Les Romarins, dont le propriétaire Pique-Bouffigue vient tout juste de mourir, apparaît comme le terrain idéal. Cependant, quand ils découvrent que l’héritier de Pique-Bouffigue désire lui aussi cultiver cette terre, ils décident de boucher la précieuse source. Un simple terrain mérite-t-il de commettre un crime? C’est la question que pose Jean de Florette. Dans Manon des Sources, le drame s’intensifie et la vengeance l’accompagne. Jusqu’aux dernières minutes, Pagnol et Claude Berri nous tiennent en haleine. © Article par Mathilde Soubeyran

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