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An homage to the French language by Alain Mabanckou


In “Le Monde est mon langage” (=The world is my language), Franco-Congolese author Alain Mabanckou makes us travel from a country, a place, and an encounter to another, while narrating hundreds of moving, funny and surprising anecdotes.

Alain Mabanckou, born in 1966, is a novelist, journalist, poet, and academic currently teaching Literature at UCLA in the United States. He is best known for his novels and non-fiction writing depicting the experience of contemporary Africa and the African diaspora in France. He is among the best known and most successful writers in the French language and one of the best known African writers in France.

Dans “Le Monde est mon langage”, l’auteur franco-congolais Alain Mabanckou nous fait voyager d’un pays et d’un lieu à l’autre et d’une rencontre à une autre, tout en nous narrant des centaines d’anecdotes émouvantes, drôles et surprenantes.

Alain Mabanckou, né en 1966, est un romancier, journaliste, poète et académique qui enseigne de nos jours à l’université UCLA aux États-Unis. Il est particulièrement connu pour ses romans et ses non-fictions décrivant les expériences de ses contemporains en Afrique et de la diaspora africaine en France. Il fait partie des auteurs de langue française les plus connus et un des auteurs “africains” les plus célébré en France.

Alain Mabanckou, ©Philippe MATSAS


In “Le Monde est mon langage”, the common point between all the people we meet together with Mr. Mabanckou is that they all write in French, even if for some of them it might not be their mother tongues. This book is a true homage to the French language, this language he loves so much. Mabanckou also proves to us that French does not only belong to France.

With him, we meet many famous people: Le Clézio, Edouard Glissant, Gary Victor, Dany Laferrière, Henri Lopes, Camara Laye, Mongo Beti, Bessora, Jean-Joseph Rabearivelo, Jacques Rabemananjara, Rachid O., Ernesto Sabato, Léonardo Padura, Jean Métellus, etc. But we also meet more private persons who have the common point of loving the French language.

Dans “Le Monde est mon langage”, le point commun entre toutes les personnes que nous rencontrons avec M. Mabanckou est qu'elles écrivent en français, même si ce n'est pas leur langue maternelle pour certaines d'entre elles. Ce livre est un véritable hommage à la langue française, cette langue qu'il aime tant. Mabanckou nous prouve également que le français n'appartient pas seulement à la France.

Avec lui, nous rencontrons de nombreuses personnalités: Le Clézio, Edouard Glissant, Gary Victor, Dany Laferrière, Henri Lopes, Camara Laye, Mongo Beti, Bessora, Jean-Joseph Rabearivelo, Jacques Rabemananjara, Rachid O., Ernesto Sabato, Léonardo Padura, Jean Métellus, etc. Mais on rencontre aussi des personnes plus privées qui ont le point commun d'aimer la langue française.


I really enjoyed reading this book because it is the perfect start point to broaden one’s horizons in Francophone literature. I did all my lower education in France and the only literature we’re taught is French classics, with sometimes a little step outside this world, but too rarely in my opinion. (I only remember having to read Sir Walter Scott’s Ivanhoe when I was 12).

I think it would be a very great idea to integrate to the curriculum and from a young age more francophone authors from all over the world to diversify our understanding of the world and stop thinking “franco-français”. France is a multicultural country and we need to learn more about our history through the art of literature, as well as through other means.

As most of us are not in school anymore, it is our responsibility to keep educating ourselves and I think “Le Monde est mon language” is a very good starting point.


J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre car c’est le point de départ idéal pour élargir ses horizons en littérature francophone. J'ai fait toutes ma scolarité en France et les œuvres littéraires qui nous sont enseignées sont des classiques français, avec parfois un petit pas en dehors de ce monde, mais trop rarement à mon avis. (Je me souviens juste d’avoir lu Ivanhoé de Sir Walter Scott lorsque j’avais 12 ans).

Il me semble que ce serait une très bonne idée d'intégrer au curriculum et dès le plus jeune âge plus d'auteurs francophones du monde entier pour diversifier notre compréhension du monde et arrêter de penser «franco-français». La France est un pays multiculturel et nous devons en apprendre davantage sur notre histoire à travers l'art de la littérature, ainsi que par d'autres moyens artistiques comme la musique ou ma peinture par exemple.

Comme la plupart d'entre nous ne sommes plus à l'école, il est de notre responsabilité de continuer à nous éduquer et je pense que «Le Monde est mon langage» est un très bon point de départ.



© Article par Mathilde Soubeyran

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